| ![]() ![]() ![]() ![]() MI-CORPS (À), loc. adv. (Jusqu') au milieu du corps; (jusqu') au niveau de la taille (v. corps II A 2 a). Avoir de l'eau jusqu'à mi-corps. C'était un portrait coupé à mi-corps, conçu dans un style ancien, avec un fond sombre, un costume indécis, sans nul accessoire (Fromentin, Dominique,1863, p. 251).Aussitôt une portière se souleva et une femme parut, décolletée à mi-corps (MmeV. Hugo, Hugo,1863, p. 260).La glace de la cheminée le reflétait à mi-corps (Martin du G., Thib.,Pénitenc., 1922, p. 752).♦ En partic., avec valeur adj. Figure, portrait à mi-corps. Figure, portrait en buste. Sur le premier plan [du Christ entre les deux larrons, de Mantegna], une dépression du sol contient une figure à mi-corps, casquée et armée d'une lance (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 79). ♦ Au fig. À moitié. Bossuet (...) discutait un point de droit avec la cantonade, (...) engagé plus qu'à mi-corps dans une phrase d'argot judiciaire (Hugo, Misér.,t. 1, 1862, p. 796). − P. anal. [En parlant d'un inanimé] À mi-hauteur. En bas des murs blancs du réfectoire, lambrissés à mi-corps d'une cloison de sapin, des bancs ininterrompus et des tables (Huysmans, Oblat,t. 1, 1903, p. 56). Prononc. et Orth. : [(a)mikɔ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1643 à mi-corps (Poussin, Corresp., 210 [Schmit] ds Quem. DDL t. 14). Comp. de à*, de mi-* et de corps*. Fréq. abs. littér. : 74. Bbg. Quem. DDL t. 14. |