| MATH, MATHS, subst. fém. plur. Fam., dans le lang. des écoliers, des lycéens, des étudiants. Abrév. de mathématiques (v. ce mot II A). Être fort en math(s); prof de maths; math élém, math sup, math spé. Tu n'as pas à t'effaroucher je pense de ton programme de math. Ce que tu veux bûcher, n'est-ce pas, c'est l'acoustique. Il n'y a pas besoin d'être Poincaré en math pour se mettre à l'acoustique, souffler dans les sirènes, compter les vibrations des ficelles tendues, jouer avec les petites planchettes (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1905, p.44).Des tas de cousins ou de tantes, plus ou moins membres de tiers ordres, nuls en maths, mais prodigieusement calés dans la comptabilité en partie double des indulgences (H. Bazin, Vipère, 1948, p.21).Prononc.: [mat]. Étymol. et Hist.: 1. 1856 «abréviation de mathématiques» math's (Arts, Angers d'apr. Esn.); 1880 math (Larch. Suppl., p.83); 2. 1890 «nom de la classe où on enseigne les mathématiques» (d'apr. Esn.). Abrév. de mathématiques*. Fréq. abs. littér.: 15. DÉR. Matheux, -euse, subst.,fam., dans le lang. des écoliers, des lycéens, des étudiants. Celui, celle qui étudie les mathématiques et, en partic., qui est doué dans cette matière. M. Edgar Faure (...) reçoit des grévistes: les agrégatifs de mathématiques. Ces matheux, ces affreux, ces derniers et tenaces rebelles du mouvement de Mai (...) refusent de se présenter à l'oral de l'agrégation (Le Nouvel Observateur, 29 juill. 1968, p.8, col.3).− [matø], fém. [-ø:z]. − 1reattest. 1929 (Lycées d'apr. Esn.); de math, suff. -eux*. |