| ![]() ![]() ![]() ![]() MATADOR2, subst. masc. TAUROM. [En Espagne ou dans le sud de la France] Toréador qui a reçu l'alternative et doit mettre à mort le taureau dans une corrida. Les taureaux blessés dans le cirque ont la permission d'aller se coucher dans un coin avec l'épée du matador dans l'épaule, et de finir en paix (Musset,Confess. enf. s., 1836, p.45).«Sapristi! pensa Alban, ça, c'est un carnassier!» On appelle ainsi, dans notre Midi taurin, aussi bien le taureau particulièrement méchant que le matador qui se jette comme un brave au moment de consommer l'acte sanglant (Montherl.,Bestiaires, 1926, p.491).Don Severo est le janséniste de l'«aficion» (...), impitoyable aux matadors qui ne travaillent pas presque immobiles et dans les cornes du fauve selon l'exemple du grand Belmonte (Mauriac,Journal 3, 1940, p.220).Prononc. et Orth.: [matadɔ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1798. Plur. gén. francisé: des matadors, mais docum.: matadores (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p.210). Étymol. et Hist. V. matador1. STAT. − Matador 1 et 2. Fréq. abs. littér.: 73. BBG. − Quem. DDL t.18. |