| ![]() ![]() ![]() ![]() MARLOTTE, subst. fém. HIST. DU COST. Manteau de femme porté au xviesiècle. (Dict. xixes., Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop., Quillet 1965). Prononc.: [maʀlɔt]. Étymol. et Hist. 1507 (Archives du Nord, B 3496, no123697 ds IGLF: une marloctte de velours gris nervé de satin cramoisi). Empr. à l'esp. marlota «vêtement mauresque en façon de justaucorps» (1486 ds Cor.-Pasc., peut-être dès le xiiies., ibid.) et celui-ci à l'ar. lluta «sorte d'ample vêtement de dessus» (ar. d'Espagne ulluta «jupe; habit de moine» en 1505, P. de Alcala ds Dozy (A.) Vêt., p. 412 et Cor.-Pasc.) lequel à son tour est empr. soit au gr. μ
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́ «peau de mouton» (K. Vollers ds Z. der deutschen Morgenländischen Gesellschaft, t. 51, p.304; Lok., no1380; FEW t.6, 1, p.687-688), dér. de μ
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ν «mouton; chèvre»; soit plus prob. au gr. tardif μ
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́ «manteau garni de poils» (malloti, xiies. ds CGL t.3, 197, 9; μ
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́, début xvies., ibid., 272, 59), fém. subst. de l'adj. μ
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́
ς «garni de laine, rembourré», dér. de μ
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ς «touffe de laine; touffe de cheveux» (cf. Cor.-Pasc.; FEW t.6, 1, p.120-121 et t.19, p.118; Kahane Byzanz, 454). |