| ![]() ![]() ![]() ![]() MANDRIN2, subst. masc. Vieilli. Escroc, filou. Ces voleurs sont des propriétaires; le municipal qui passe tous les quarts d'heure les protège, la justice condamnerait quiconque dirait leurs noms à ces Mandrins et à ces Cartouches, électeurs, éligibles et élus (Péladan, Vice supr., 1884, p. 206).Le monde des mandarins et celui des mandrins confondent leur vocabulaire et mêlent leurs mains pour excommunier un orateur de la patrie [Déroulède] (Barrès, Scènes et doctr., t. 1, 1902, p. 241).Prononc.: [mɑ
̃dʀ
ε
̃]. Etymol. et Hist. 1793 (Hébert, cité ds Larch. Excentr. lang., 1862, p. 199). Emploi comme nom commun du nom de Louis Mandrin, célèbre bandit français qui fut exécuté en 1755 à Valence; ce terme est bien att. dans les parlers du quart Sud-Est et de la Bourgogne au sens de «malfaiteur, vagabond, mauvais sujet» (FEW t. 6, 1, p. 160). |