| MANDANT, -ANTE, subst. Personne qui donne mandat à une autre de faire quelque chose en son nom. Les véritables chefs des sociétés anonymes et de leurs groupements manipulent le dividende au mieux de leurs intérêts ou de ceux de leurs mandants (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 622).C'est essentiellement en tant qu'électeurs que les citoyens manifestent leur intérêt pour la chose publique. Le chef de l'État, élu au Suffrage universel, désigne le Gouvernement qui les administre. Leurs représentants élus ont la faculté de « renverser » ce gouvernement en exprimant en principe, ainsi, l'avis de leurs mandants (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr.,1967, p. 172).V. mandataire ex.Prononc. et Orth. : [mɑ
̃dɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1789 (Mirabeau, peint par lui-même, t. 2, p. 161). Part. prés. subst. de mander*. Cf. le part. prés. mandant utilisé surtout dans le domaine médical de 1478 (Guy de Chauliac, Guidon, fo35 ds Sigurs, p. 357 et 569) à 1598 (ds Gdf., s.v. mander). L'angl. mandant « celui qui donne mandat » est att. dep. 1681 ds NED. Fréq. abs. littér. : 36. |