| MANDALA, subst. masc. [Dans l'hindouisme et le bouddhisme] Figuration à valeur mystique et rituelle, représentant, sous la forme d'un diagramme géométrique d'aspects variés, le cosmos et les différentes relations qui s'y établissent entre le matériel et le spirituel. Des malades qu'il [le docteur Jung] soigne et à qui il a demandé de faire des dessins, ont reproduit, sans le savoir, des signes symboliques extrêmement anciens (...). Par exemple les mandalas ou cercles magiques ornés de croix et de serpents (Green,Journal,1934, p. 220).Aux mandala temporaires, qui se présentent comme des diagrammes tracés sur le sol, correspondent les plans des monuments appareillés (bouddhiques ou brahmaniques), qui peuvent atteindre des dimensions considérables. Citons, par exemple, au Tibet, le temple de Samye (...), véritable mandala dont l'aménagement (purification et délimitation du sol, édification des différents éléments architecturaux) fut conçu comme ayant valeur à la fois d'un rite d'exorcisme (...) et d'un rite solennel d'implantation au Tibet du cosmos bouddhique (Encyclop. univ.t. 101971, p. 143).Prononc. et Orth.: [mɑ
̃dala]. Au plur. Green, loc. cit.: des mandalas (v. aussi Lar. encyclop.), Encyclop. univ., loc. cit.: des mandala. Étymol. et Hist. 1873 (Lar. 19e). Mot sanskrit maṇḍala signifiant «cercle». |