| MANCHONNER, verbe trans. A. − TECHNOL. Garnir (quelque chose) d'un manchon. − Au part. passé. Au 24 mars 1916, il avait été expédié aux armées: 2835 arrière-trains de canons; 1340 canons (tubes manchonnés); 1385 freins; 218 affûts; 3380 caissons (Joffre,Mém., t. 2, 1931, p. 11). B. − CHIR. Placer une prothèse en forme de manchon sur un os fracturé pour en assurer l'ostéosynthèse. (Dict. xxes.). Prononc.: [mɑ
̃
ʃ
ɔne], (il) manchonne [-ʃ
ɔn]. Étymol. et Hist. 1888-90 joints manchonnés (Ser, Phys. industr., p. 2); 1927 être manchonné (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 14, p. 130). Dér. de manchon*; dés. -er. DÉR. Manchonnage, subst. masc.Action de manchonner. Chir. Le manchonnage de Robineau ne mérite qu'une citation. La suture au fil métallique est soit temporaire (...) soit à fil perdu en acier inoxydable (H., J. et R. Judet, Fractures membres,1948, p. 3).− [mɑ
̃
ʃ
ɔna:ʒ]. − 1reattest. 1861 technol. (Armengaud, Moteurs à vapeur, t. 2, p. 372: il faut un manchonnage mobile entre la ligne d'arbre entière et la partie qui correspond à l'hélice, afin d'en isoler le moteur); de manchonner, suff. -age*. |