| * Dans l'article "MALLÉINE,, subst. fém." MALLÉINE, subst. fém. MÉD. VÉTÉR. ,,Extrait de culture du bacille de la morve utilisé pour le diagnostic allergique de la morve`` (Agric. 1977). Siedamgrotzky a recherché si la sérosité virulente ne contiendrait pas quelque substance capable de provoquer, comme la tuberculine et la malléine à l'égard de la tuberculose et de la morve, une réaction dénonciatrice des lésions cachées de la péripneumonie (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux,1896, p. 249).Aujourd'hui, le diagnostic de la morve est précisé par la malléination ou injection révélatrice de malléine, extrait stérile glycériné de cultures du bacille de Loëffler (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 219).REM. Malléination, subst. fém.,,Injection de malléine par voie sous-cutanée ou intradermique chez l'animal suspect de morve`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Hypodermo-malléination, intradermo-malléination. Voir Garcin, loc. cit. Prononc. : [malein]. Étymol. et Hist. 1896 (Nocard, Leclainche, loc. cit.). Dér. sav. du lat. malleus « marteau; morve [maladie du cheval] »; suff. -ine*. DÉR. Malléiner, verbe trans.Soumettre un animal à la réaction de la malléine, lui injecter de la malléine. Les chevaux malléinés donnent toujours une réaction positive (Courmont, Dufourt dsNouv. Traité Méd.fasc. 4 1922, p. 308).− [maleine]. − 1reattest. 1922 id.; de malléine, suff. -é* puis dés. -er. BBG. − Quem. DDL t. 18. |