| MAH-JONG(G),(MAH-JONG, MAH-JONGG) subst. masc. Jeu de combinaisons, d'origine chinoise, apparenté aux dominos, qui se joue à trois ou à cinq. Les marins des navires américains en escale l'adoptèrent [en Chine du Sud] (...) et l'importèrent aux États-Unis, où il fut accueilli avec enthousiasme. (...) plus tard à la faveur des nombreux échanges qui eurent lieu lors de la première guerre mondiale, le mah-jongg devait faire la conquête de l'Europe (C. Aveline,Le Code des jeux,Paris, Hachette, 1961, p. 187).− P. méton. Pièce de ce jeu. Synon. tuile.Je m'y trouvais, cette année, (à Wott Street) accoudé au balcon de fer d'un restaurant chinois crépitant de mah-jongs, pour voir passer un sinueux dragon de carton vert (Morand,New-York, 1930, p. 82). ♦ Ensemble de pièces que le joueur dispose devant lui sur une réglette en forme de chevalet, son jeu. Lorsque son mah-jongg ne comporte pas de séquence, le gagnant double sa marque (Alleau1964). − Loc. Faire mah-jongg, réussir son mah-jongg. Réunir dans sa main quatre figures constituant une des combinaisons admises dans ce jeu: la paire, le brelan, le carré, la séquence (d'apr. Alleau 1964). Il [le gagnant] double sa marque lorsqu'il fait mah-jongg par un Kong en prenant une pièce détachée; il la double également s'il a réussi son mah-jongg grâce à la dernière tuile qu'il était possible de prélever avant la fin du jeu (Alleau1964). Prononc. et Orth.: [maʒ
ɔ
̃:g] ou [-ʒ
ɔ
̃]. Docum. mah-jongg (supra). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 276: majong. Étymol. et Hist. 1926 (Giraudoux, Bella, p. 12). Mot chinois. |