| ![]() ![]() ![]() ![]() MÔLE2, subst. fém. PATHOL. Môle, môle hydatiforme (qui ressemble à un kyste hydatique, s.v. hydatide rem. 1) ou môle vésiculaire. Tumeur généralement bénigne qui se développe dans l'utérus de la femme enceinte à partir des membranes de l'oeuf et se termine spontanément vers le 4emois par un avortement, mais peut être le point de départ d'une tumeur maligne redoutable: le chorio-épithéliome [chorio- représentant chorion]. La môle vésiculaire (...) se rencontre surtout chez les femmes de 25 à 40 ans, et chez les multipares (A. Charpentier, Traité pratique des accouchements, t.1, 1883, p.878 ds Quem. DDL t.8).Il existe une grossesse pathologique et heureusememnt fort rare (1 % ) qui est une anomalie de l'oeuf caractérisée par une transformation kystique des villosités choriales appelée môle hydatiforme (Encyclop.Sc. Techn.t.61971, p.484).REM. Môlaire, adj.Qui se rapporte à la môle. Avortement môlaire (Pt Lar. Méd. 1976). La grossesse môlaire est: rare en France: 1/1000; fréquente en Orient 1/100 à 1/500 (H. de Tourris, R. Henrion, M. Delecour, Gynécol. et obstétr., Paris, Masson, 1979, p.422).Var. : On trouve môlaire écrit sans accent circonflexe. Vésicule molaire (J.Hamburger, Pte encyclop. méd., Paris, Flammarion, 1972, p.997).Grossesse molaire (L. Perlemuter, P. Obraska, J. Quevauvilliers, Dict. pratique de thérapeutique méd., Paris, Masson 1974, p.572).
Œuf molaire (Méd. Biol.t.21971, s.v. môle morte; v. aussi Man.-Man. Méd. 1980). Prononc. et Orth.: [mo:l]. Ac. 1694-1798: mole; 1835, 1878: môle. Étymol. et Hist. 1575 (Paré, Introd. 2 ds
Œuvres, éd. J.F.Malgaigne, t.1, p.26) d'où 1883 grossesse môlaire (A. Charpentier, ibid.). Empr. au lat. méd. mola, proprement «meule». |