| MÉTRER, verbe trans. Mesurer avec un mètre. Métrer du tissu. Favier métrait du foulard blanc pour la «jolie dame», cette blonde élégante, une habituée du comptoir (Zola,Bonh. dames,1883, p.784).Il peut arriver que dans une pièce il y ait diverses mesures d'écartement; il y a lieu dans ce cas de métrer séparément chaque travée suivant sa largeur (Robinot,Vérif., métré et prat. trav. bât.,t. 2, 1928, p.185).Métrer des ouvrages de maçonnerie (Ac.1878-1935).Prononc. et Orth.: [metʀ
̭], (il) mètre [mεtʀ
̭]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1832 métrer (Raymond); 1840 part. passé subst. métré «résultat d'un mesurage métrique» (Ac. Compl. 1842); 1876 travail au métré (Chabat). Dér. de mètre1*; dés. -er. DÉR. Métreur, subst. masc.Personne qui mesure (avec un mètre), en particulier pour évaluer le coût de travaux à entreprendre ou l'état d'avancement des travaux entrepris. Métreur-vérificateur. [Le compagnon qui veut devenir maître] apprendra (...) quelle est la bonne manière de faire un devis ou un mémoire (...) il deviendra métreur en serrurerie (Fillon,Serrurier,1942, p.44).Métreur de bâtiment, métreur de tissus (Mét.1955).− [metʀoe:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1878. − 1resattest. a) 1845-46 (Besch.: Métreur. Mot proposé pour remplacer celui de toiseur), b) 1876 «celui qui dresse le devis d'un travail» (Chabat); de métrer, suff. -eur2*. |