| MÉTAMORPHISME, subst. masc. A. − GÉOL. Transformation profonde d'une roche, d'un terrain, sous l'action de la pression, de la température ou de l'apport de substances nouvelles, chacune de ces actions pouvant agir isolément ou simultanément. Métamorphisme des roches. Silicate alumino-calcaire quadratique, provenant du métamorphisme d'un calcaire du Tyrol (Lapparent,Minér.,1899, p. 486).À l'hypothèse de la «contraction», trois autres ont succédé: dérive des continents, courants de convection et métamorphisme générateur de plissements (Hist. gén. sc.,t.3, vol.2, 1964, p.503): . Lorsque, au voisinage des massifs archéens, en Attique et dans les Cyclades, à Carrare et dans les Pyrénées, le métamorphisme a agi sur la roche, elle acquiert une texture cristalline et marmoréenne.
Vidal de La Bl.,Princ. géogr. hum.,1921, p. 156. B. − P. anal. 1. BOT. [Les savants] ont donné, très à tort selon moi, le nom de métamorphisme à l'opération logique et obligatoire qui transforme le pétale en étamine après avoir transformé la feuille en pétale (Sand,Nouv. lettres voy.,1876, p. 35).,,Terme proposé pour désigner la succession des formes diverses des corps reproducteurs chez les Champignons`` (Baillon t. 3 1891). 2. MÉD. ,,En anatomie pathologique, transformation d'une substance fondamentale (...) en une autre substance fondamentale. (Par exemple, la transformation des fibres conjonctives en cartilage ou la calcification d'un cartilage sont des métamorphismes)`` (Lar. Méd. t. 2 1972). Prononc. et Orth.: [metamɔ
ʀfism̭]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1823 (Humboldt ds Lar. 19e). Formé du préf. gr. μ
ε
τ
α
́ (méta-*) et du subst. μ
ο
ρ
φ
η
́ «forme» (v. métamorphose). |