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MÉSALLIANCE, subst. fém.
Alliance par mariage entre deux personnes dont l'une est jugée de condition inférieure. Il fallait alors prouver huit quartiers de noblesse de père et de mère sans mésalliance pour être admis dans l'ordre [des chevaliers de Malte] (Vigny,Mém. inéd.,1863, p. 40).Mmede Saint-Loup (...) se considérait comme une Guermantes de tout temps et atteinte par la mésalliance que son oncle avait faite en épousant MmeVerdurin (Proust,Temps retr.,1922, p. 985):
. ... de tout temps on s'est mésallié; les grandes familles ne vivent et ne se perpétuent que par des mésalliances. Pour en finir avec les Normands, un roi de France, Charles le Simple, maria sa fille Ghisèle à un certain Rollon, qui n'était qu'un chef de vauriens... Sandeau,Mllede La Seiglière,1848, p. 276.
P. anal. La pire de toutes les mésalliances est celle du coeur. Ce n'est pas tout d'être aimé, il faut être apprécié, et on ne peut l'être que par ce qui nous ressemble. De là vient que l'amour n'existe pas, ou du moins ne dure pas, entre des êtres dont l'un est trop inférieur à l'autre (Chamfort,Max. et pens.,1794, p. 65).Cette église était un des plus purs spécimens du genre; elle avait subi moins de mésalliances que tant d'autres, devenues des métis dont la filiation restait obscure (Huysmans,Oblat,t. 1, 1903, p. 309).
Prononc. et Orth.: [mezaljɑ ̃:s]. Ac. 1694-1740: mesalliance; dep. 1762: mé-. Étymol. et Hist. 1666 (Journal des savants, 19 avr. ds Fr. mod. t. 23, 1955, p. 221). Dér. de mésallier*; suff. -ance*. Cf. aussi mésalliement «mésalliance» (début du xviies., Mém. de Gasp. de Tavannes, p. 54 ds Gdf.). Fréq. abs. littér.: 67.