| MÉLAMPYRE, subst. masc. BOT. Plante herbacée annuelle de la famille des Scrofulariacées, dont certaines espèces sont parasites de divers végétaux. Mélampyre des prés; mélampyre des bois, des forêts. Les Mélampyres (Melampyrum) dont plusieurs espèces sont communes aux environs de Paris dans les prés ou dans les bois (Plantefol, Bot. et biol. végét., t.2, 1931, 4327).♦ Mélampyre des champs. Espèce parasite des céréales, notamment du blé. Synon. vulg. blé de vache (v. blé A 3), saponaire rouge.Le Mélampyre des champs (...). On le trouve en été dans les champs de blé (G. Bonnier, Éléments de bot., anat. et physiol. végét., Paris, P. Dupont, 1889, p.163). Prononc.: [melɑ
̃pi:ʀ]. Étymol. et Hist. 1795 melampire (Encyclop. méthod. Bot. t.4, p.19). Empr. au gr.
μ
ε
λ
α
́
μ
π
υ
ρ
ο
ν «blé noir» (comp. de μ
ε
́
λ
α
ς «noir» et π
υ
ρ
ο
́
ς «blé»); cf. lat. sc. melampyrum 1549, Est., s.v. blé. |