| MÉGARIQUE, adj. HIST. DE LA PHILOS. De l'école philosophique fondée à Mégare par Euclide. Morale mégarique. Heidegger, voulant éviter ce phénoménisme de la description qui conduit à l'isolement mégarique et antidialectique des essences, aborde directement l'analytique existentielle sans passer par le cogito (Sartre, Être et Néant, 1943, p. 115).− Emploi subst. masc. Philosophe de cette école. La créature subit donc le joug inexorable de l'identité, mais elle le subit moins dans la nécessité «éternelle» des mégariques (...) que dans un destin «sempiternel» créé par elle (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 211). Prononc. et Orth.: [megaʀik]. Étymol. et Hist. 1765 la secte mégarique (Encyclop., s.v. Mégare). Empr. au gr.
Μ
ε
γ
α
ρ
ι
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́
ς «de Mégare», en partic. ο
ι
̔
Μ
ε
γ
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ρ
ι
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́ «les philosophes de Mégare», disciples d'Euclide. |