| LUBRIFICATION, subst. fém. Action de lubrifier; son résultat. A.− [L'action porte sur un élément de l'organisme] La lubrification de la cornée (Lar. encyclop.). B.− TECHNOL. Le grand avantage des roulements à billes est qu'ils assurent automatiquement leur propre lubrification (Périsse, Automob.,1907, p. 20).La lubrification des paliers de turbine se fait au moyen d'huiles à machines légères (Chartrou, Pétroles natur. et artif.,1931, p. 139).La lubrification de la fusée est, dans les boîtes à graissage mécanique, assurée dans des conditions meilleures que dans les boîtes ordinaires grâce à la véritable aspersion d'huile qui s'y trouve réalisée (Bailleul, Matér. roulant ch. de fer,1951, p. 17). REM. Lubréfaction, subst. fém.,hapax, synon. Écoutez M. de Goncourt (...) « Ce n'était pas [le parler de Gautier] ce sourire intérieur que produit l'étincelle d'un joli esprit, c'était un grandissement, une lubréfaction de tout votre être artiste, un plaisir touchant presque aux sens (...) » (Zola,Doc. littér.,Gautier, 1881, p. 110). Prononc. : [lybrifikasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1. 1832 « action de lubrifier » (Raymond); 2. 1894 technol. (Gde encyclop. t. 19, s.v. graissage). Dér. de lubrifier*; suff. -(a)tion*. |