| ![]() ![]() ![]() ![]() LOUPE2, subst. fém. Arg. et pop., vieilli. Flânerie, paresse, débauche. C'est nous qu'est les ch'valiers d' la loupe. Pour ne rien fair' nous nous hâtons (Richepin,Chans. gueux, 1876, p. 133).Elle [la prostituée] est pour cet homme [le soldat], l'intérêt passionnant, la séduction captivante du lieu, et non, ainsi que pour les casquettes et les chapeaux mous, l'assaisonnement polisson d'une soirée de loupe (E. de Goncourt,Élisa, 1877, p. 136).♦ Tirer une loupe. Paresser. Synon. tirer sa flemme.[Le Sublime] leur apprend [aux apprentis de son atelier] la manière de tirer une loupe; du travail, il ne leur en parle jamais (Poulot,Sublime, [1872], p. 71). Prononc. : [lup]. Étymol. et Hist. 1. 1836 camp de la loupe «réunion de paresseux» (Decourcelle ds Larchey, Excentr. lang., 1865, p. 192); 2. 1865 tirer sa loupe (Esn.); 3. 1866 loupe «paresse, fainéantise» (Delvau). Déverbal de louper2*. STAT. − Loupe1et2. Fréq. abs. littér.: 227. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 284, b) 333; xxes.: a) 261, b) 387. |