| LOCH2, subst. masc. GÉOGR. [En Écosse] A. − Lac de montagne, de forme très allongée. Le monstre du loch Ness. Il hantait le sommet du Ben Nevis, « le roc qui touche le ciel »; pour les lochs, les lacs, il s'efforçait de prononcer les « lorrh's » (La Varende, Roi d'Écosse,1941, p. 20). B. − Golfe profond et étroit, résultant de l'invasion d'une auge glaciaire par la mer. (Dict. xxe, sauf Ac.). C. − Lagune littorale. Des aires maritimes assez bien circonscrites, telles que certaines lagunes de la côte dalmate, ou certains lochs écossais (J.-M. Pérès, Vie océan,1966, p. 183). Prononc. et Orth. : [lɔk]. Homon. looch, loque. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 274 : lok. Au plur. des lochs. Étymol. et Hist. 1708 (Miege, Etat Nouv. de Gr.-Bretagne, p. 689 ds Bonn., p. 181 : Il y a [en Écosse] plusieurs bayes que les gens du païs appellent Lochs); 1790 nom commun [en it. ds le texte et traduit : étang] (J. Knox, Voyages dans les montagnes de l'Écosse... fait en 1786, I, 1790, 160 ds Höfler Anglic.). Empr. à l'angl.loch, terme de gaélique d'Écosse désignant un lac ou un bras de mer particulièrement resserré ou enclavé dans les terres. Fréq. abs. littér. : 12. |