| * Dans l'article "LOBÉLIA,, subst. masc.;" LOBÉLIA, subst. masc.;LOBÉLIE, subst. fém. Plante herbacée, à fleurs en grappes, croissant dans les régions chaudes et tempérées, mais surtout en Amérique du nord, et comportant plusieurs espèces appréciées pour leurs qualités ornementales ou médicinales. Le lobélia bleu s'endort comme un mulot, L'anémone se ferme et ne veut plus entendre L'errant désir, toujours gonflé de pollen tendre (Noailles, Éblouiss.,1907, p. 205).Il la rencontra [la chatte] couchée sur le petit mur bas qui étayait une butte bleue, couverte de lobélias (Colette, Chatte,1933, p. 73).Dès que la terre se réchauffait, on pouvait voir l'infirme agenouillée auprès des plates-bandes, ou penchée au-dessus des corbeilles, à transplanter des pots en pleine terre les boutures ou les plants. Lobélies, soucis-de-vieux-garçons, bégonias, crêtes-de-coq, œillets-de-poète recevaient de ses mains les soins les plus tendres (Guèvremont, Survenant,1945, p. 30).REM. Lobéline, subst. fém.,pharm. Principal alcaloïde du Lobélia inflata ayant une action stimulante sur le centre respiratoire bulbaire. On peut citer quelques substances qui paraissent avoir une action stimulante (...) sur le centre respiratoire (...) : lobéline, spartéine (Fabre, Rougier, Physiol. méd., Paris, Maloine, 1954, p. 797). Prononc. et Orth. : [lɔbelja], [lɔbeli]. Au plur. lobélias, -lies. Étymol. et Hist. a) 1747 lobélia (James Méd.); b) 1778 lobélie (Lamarck Flore fr., 928). Empr. au lat. des botanisteslobelia, terme créé par Linné en l'honneur du botaniste flamand Matthias de Lobel [1538-1616]. Le mot est attesté en angl. dès 1739 (NED). |