| LOB, subst. masc. TENNIS. Coup consistant à renvoyer la balle au-dessus de l'adversaire, assez haut pour qu'il ne puisse répondre par un smash. Rien d'autre à faire ici que de lober, encore heureux de remettre la balle en jeu : c'est le lob défensif par excellence, joué aussi haut que possible (dans la mesure où on a pu le contrôler) pour laisser au joueur le temps de se replacer et aussi parce qu'il est pratiquement impossible d'être précis en longueur dans cette circonstance (Tennis de France,mai 1981, p. 184).− P. anal. (dans les autres sports de balle et de ballon). Trajectoire haute. (Ds Lar. Lang. fr.). Coup de pied en lob. Prononc. et Orth. : [lɔb]. Homon. lobe. Étymol. et Hist. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Empr. à l'angl.lob attesté comme terme de tennis dep. 1890, d'abord terme de cricket désignant une balle lente roulée et qui est un emploi subst. du verbe to lob « se traîner lourdement, lancer en dessous » d'où aussi « lancer en chandelle » lui-même tiré d'un subst. lob « lourdaud » d'orig. obsc. (cf. NED et NED Suppl.2). DÉR. Lober, verbe.a) Emploi intrans., tennis. Faire un lob. V. supra, Tennis de France, loc. cit.b) Emploi trans., sports. Tromper l'adversaire en effectuant un lob. Tobia cloturera la marque, (...) et, lobant Weinstock, trop avancé, il marquera dans la cage vide [football] (Écho Sports,10 févr. 1941).− [lɔbe], (il) lobe [lɔb]. − 1resattest. 1896 lobber (Les Sports athlétiques, 18 avril, 289a ds Höfler Anglic.); 1928 lober (Lacoste ds Le Tennis, p. 89 ds A.O. Grubb, Sports neol., 1937, p. 48); de lob, dés. -er*. BBG. − Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch (auf Grund von Fachzeitschriften der Jahre 1965-67). Meisenheim, Anton Hain, 1970, pp. 47 (s.v. lober), 51, 72 (s.v. lober), 179, 180 (s.v. lober), 337, 346. - Quem. DDL t. 5 (s.v. lober). - Sain. Sources t. 1 1972 [1925], pp. 18-19 (s.v. lober). |