| LIGULE, subst. fém. A. − BOTANIQUE 1. ,,Petite languette membraneuse située à la jonction du limbe et de la graine chez certaines graminées`` (Agric. 1977). Les mutations, bien qu'exceptionnelles, sont relativement nombreuses; elles sont de toutes natures, affectant la structure, le fonctionnement, les tropismes, elles s'attaquent parfois à des caractères d'importance; on en connaît, chez les céréales, qui retranchent une ligule (Cuénot, J. Rostand, Introd. génét.,1936, p. 33). 2. ,,Corolle en forme de languette chez de nombreuses composées`` (Agric. 1977). Leur corolle [des fleurs ligulées], blanche, est terminée par une ligule, lame étalée vers l'extérieur de l'inflorescence et portant à son sommet trois dents (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 449). B. − ENTOMOL. Lobe médian du labium précédant la languette (cf. Séguy 1967). C. − ZOOL. Ver cestode parasite de certains poissons et oiseaux aquatiques. (Dict. xixeet xxes.). REM. Liguliflore, adj. et subst. fém. plur.a) Adj. ,,Qui a des fleurs ligulées`` (Forest. 1946). b) Subst. fém. plur. ,,Sous-famille de composées, comprenant des plantes latescentes dont toutes les fleurs sont irrégulières ou ligulées`` (Lar. encyclop.). Dans une troisième sous-famille, les Liguliflores (ou Chicoracées), toutes les fleurs du capitule sont encore du même type, mais, cette fois, ce sont des fleurs ligulées (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931p. 455). Prononc. et Orth. : [ligyl]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1562 « languette » (Du Pinet, Histoire du monde, XI, 37, p. 450). Empr. du lat.li(n)gula « petite langue [de terre], cuiller, petite épée, petit bras d'un levier », dimin. de lingua « langue » (v. langue). |