| * Dans l'article "LIGNIFIER (SE),, verbe pronom." LIGNIFIER (SE), verbe pronom. BOT. Se transformer en bois. Les rejets à peine nés (...) fléchissent : tissu herbacé encore, fragile, inconsistant au possible (...). Et lorsqu'ils se lignifient, mettent des feuilles, celles-ci sortent chétives, décolorées (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 8).REM. Lignifié, -ée, part. passé et adj.Qui a pris les caractères, l'aspect du bois. L'inaptitude à la croissance des yeux axillaires nés sur les rameaux issus, en 1961, du rameau-mère formé en 1960, relève de phénomènes différents, selon l'état − herbacé ou lignifié − du rameau qui les porte (Boulay, Arboric. et prod. fruit.,1961, p. 59).P. compar. À 11 heures 35 − sa température étant de 13o−, il est complètement inerte; il semble mort. À 11 heures 46, sa température est de 10o; à 12 heures 29, elle est de 2o. Le chien est comme lignifié. On le sort alors de la chambre de froid pour l'amener dans une pièce où la température est de 3o5. Au bout d'une demi-heure, il est ramolli (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 106). Prononc. et Orth. : [liɳifje], (il) lignifie [liɳifi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1669 (Hist. de l'Acad. des Sc., p. 50 ds Trév. Suppl. 1752). Composé de ligni-, élément tiré du lat. lignum « bois » (ligneux*) et de l'élém. formant verbal -fier. DÉR. Lignification, subst. fém.Processus par lequel les membranes de certaines cellules végétales se transforment, sous l'action de la lignine, en bois. La lignification affecte des éléments cellulaires présentant des formes souvent très différenciées, comme nous le verrons par l'étude des tissus (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 71).− [liɳifikasjɔ
̃]. Att. ds Ac. 1935. − 1reattest. 1840 (Ac. Compl. 1842); de (se) lignifier, suff. -fication (cf. -ifier + -tion). BBG. − Quem. DDL t. 13 (s.v. lignifié). |