| LIFT, subst. masc. A. − Vx. Ascenseur. (Dict. xxes.). B. − P. méton., vx. Liftier. Mais une fois, au moment où je remontais par l'ascenseur, le lift me dit : « Ce monsieur est venu, il m'a laissé une commission pour vous. » Le lift me dit ces mots d'une voix absolument cassée et en me toussant et crachant à la figure (Proust, Sodome,1922, p. 1025). C. − SPORTS. Effet donné à une balle ou un ballon quand on les frappe au-dessus de leur centre de gravité (cf. lifter, infra dér.). (Dict. xxes.). D. − Région. (Canada). ,,Voyage, trajet dans l'automobile d'un autre; auto-stop`` (Bel. 1957). Prononc. et Orth. : [lift]. Au plur. des lifts. Étymol. et Hist. 1. 1885 terme de relation « ascenseur » (E. de Mandat Grancey, En visite chez l'oncle Sam, 149 ds Höfler Anglic.); 1902 en France (Femina, 15 janv. 1902, III, ibid.); 2. 1909 sports (P.-A. Vaile, Le Lawn-tennis moderne, 64, ibid.); 3. 1914 « garçon d'ascenseur » (Proust, À la recherche du temps perdu, in la Nouvelle Revue fr., 1erjuin 1914, 928-929, ibid.). Empr. à l'angl.lift « action d'élever, de soulever », spéc. « appareil permettant de lever, élévateur, ascenseur », subst. du verbe to lift « élever, lever, soulever, faire monter » d'où lifted shot « coup levé ». Fréq. abs. littér. : 59. DÉR. Lifter, verbe trans.,sports. Frapper une balle, un ballon de façon à leur donner du lift. Lob lifté. Brichant « liftant » à qui mieux mieux, ajustant avec précision ses « passing-shots » (Figaro,28 mai 1959, p. 13 ds Humbley t. 2 1974, p. 577).− [lifte], (il) lifte [lift]. − 1reattest. 1952 (J. Amsler ds Comment parlent les sportifs ds Vie Lang., p. 84); de lift, d'apr. l'angl. to lift « lever, soulever », dés. -er. BBG. − Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch... Meisenheim, 1970, p. 46, 48, 179, 337. - Bonn. 1920, pp. 84-85. - Quem. DDL t. 6. |