| LARAIRE, subst. masc. ANTIQ. ROMAINE. Autel, oratoire où étaient placés les dieux lares. Cent ans après [sa mort], la statue de Marc-Aurèle se voyait dans un grand nombre de laraires, entre les dieux pénates (Renan, Marc-Aurèle,1881, p. 487).Un talus de gazon et de mousse, que surplombe un laraire entouré d'arbustes fleuris (Richepin, Martyre,1898, p. 3).Prononc. et Orth. : [laʀ
ε:ʀ]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. Av. 1570 (Bonivard, Source de l'idolatrie, p. IX, Chaponnière et Revillioo ds Gdf. Compl.), attest. isolée; 1732 (Trév.). Du lat. lararium « chapelle pour les dieux lares ». |