| LAMPADOPHORE, subst. masc. ANTIQ. GR. Porteur de flambeau. ♦ ,,Celui qui portait les lumières dans les cérémonies religieuses`` (Ac. 1935). ♦ ,,Celui qui donnait le signal dans la course aux flambeaux`` (Ac. 1935). ♦ Synon. de lampadiste.Le cercle des joueurs lampadophores... Chaque concurrent courait sans jeter un regard en arrière, n'ayant pour but que de préserver la flamme qu'il allait pourtant remettre à un autre (Barrès, Cahiers, t. 7, 1909, p. 164). − Littéraire : Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L'angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix...
Mallarmé, Poés.,1898, p. 68. ♦ P. plais. [Désignant un porteur de torche électrique] Maintenant, dit doucement le lampadophore, si on veut se faire repérer, il faut partir chacun de son côté (Queneau, Zazie,1959, p. 249). Prononc. et Orth. : [lɑ
̃padɔfɔ:ʀ]. Ac. dep. 1762 : -dophore, cf. aussi Littré, DG, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.; mais -déphore : Lar. 20eet -déphore ou -dophore : Rob., Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. a) 1599 « fête où l'on fait une course aux flambeaux » (Montlyard, Mythologie, 299, éd. 1607, ds Delb. Notes mss); b) 1732 « celui qui prenait part à la course des flambeaux » (Trév.). Empr. du gr.
λ
α
μ
π
α
δ
η
φ
ο
́
ρ
ο
ς « qui porte un flambeau », composé de λ
α
μ
π
α
́
ς « flambeau » (lampe*) et de φ
ο
ρ
ο
́
ς « qui porte ». Bbg. Sculpt. 1978, p. 526. |