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LÉSINERIE, subst. fém.
A. − Propension à lésiner; attitude de celui qui lésine. Synon. avarice, ladrerie, lésine, pingrerie; anton. générosité, prodigalité.Se montrer d'une grande lésinerie. Cet homme est d'une lésinerie incroyable (Ac.). Aussi courent-ils en foule dans les maisons où les maîtres les traitent sans lésinerie (Balzac, Lys,1836, p. 125).Le commerce prétend que la marine usurpe ses attributions; les travaux publics se plaignent de la lésinerie des finances (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 124):
1. ... mener contre l'alcool une lutte sans merci, contre la syphilis, contre la tuberculose : dépenser sans lésinerie pour les laboratoires... Mauriac, Bâillon dén.,1945, p. 491.
B. − P. méton., gén. au plur. Manifestation de lésinerie. Synon. ladrerie.Faire des lésineries (Ac.). Je le crois incapable d'une telle lésinerie (Ac.1935).Les prodigues ont grand tort de se glorifier de leurs dissipations. Elles ne sont pas moins indignes de la noblesse de notre nature que les lésineries de l'avare (Say, Écon. pol.,1832, p. 455):
2. ... l'abbé Gley (...) a donné les plus curieux détails, et les plus circonstanciés, sur les ladreries, mesquineries et lésineries avérées de cet archevêque ambassadeur [l'abbé de Pradt] qui ne savait faire que de belles phrases... Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 9, 1864, p. 236.
Au fig. Sur les conversations mêmes de ses personnages, il [Fr. Mauriac] veut économiser du temps. Il n'est peut-être pas, dans tout le livre [La Fin de la nuit], d'erreur plus grave que ces lésineries (Sartre, Sit. I,1947, p. 53).
Prononc. et Orth. : [lezinʀi]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1604 (La Contre-Lesine, fo37 ro). Dér. de lésine*; suff. -erie*.