| * Dans l'article "LÉMURE,, subst. masc." LÉMURE, subst. masc. ANTIQ. ROMAINE. Spectre d'un mort qui revenait tourmenter les vivants. Synon. larve.Ce n'est pas un fantôme (...) Qu'on voit là-bas au fond des clairières marcher; C'est un vivant qui n'est ni stryge ni lémure (Hugo, Légende, t. 1, 1859, p. 316).L'orgue de chœur donnait l'intonation et les psaumes tombaient, psalmodiés, un à un, des psaumes crépusculaires où, devant ces approches de la nuit peuplée de lémures et sillonnée de larves, l'homme appelle Dieu à l'aide (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 229).REM. Lémuries, subst. fém. plur.,antiq. romaine. Fête religieuse en l'honneur des lémures. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [lemy:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762 (au plur). Étymol. et Hist. 1488 (La Mer des Histoires, I, 53c, édit. 1491 d'apr. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 97). Empr. au lat.lemures « âmes des morts, spectres ». Fréq. abs. littér. : 14. |