| * Dans l'article "KÉPI,, subst. masc." KÉPI, subst. masc. Coiffure rigide, de forme cylindrique, à fond plat et surélevé, munie d'une visière, portée en France par les officiers et sous-officiers de certaines armes, par certains fonctionnaires et employés et, anciennement, par les écoliers de certains établissements publics. Un porte-plume mâché, planté sous son képi écussonné du cygne municipal, lui égouttait sur l'épaule (Hamp, Marée,1908, p. 20).Ils s'en venaient d'un champ aux sillons argileux, où l'on voyait une rangée de croix avec des képis dessus, et on eût pu se dire que c'était la relève des morts, qui s'étaient tout à coup dressés, et qui remontaient de leurs fosses, lugubres et l'œil fatal (Benjamin, Gaspard,1915, p. 136):... tout en faisant reluire sa visière d'un revers de manche, il renseigna son naïf compagnon sur le rôle important que joue le képi dans nos relations avec les Arabes, la terreur que cet insigne militaire a, seul, le privilège de leur inspirer, si bien que l'administration civile a été obligée de coiffer tout son monde avec des képis, depuis le cantonnier jusqu'au receveur de l'enregistrement.
A. Daudet, Tartarin de T.,1872, p. 115. REM. Képissier, subst. masc.,,Ouvrier procédant à la confection complète des képis`` (Mét. 1955). Prononc. et Orth. : [kepi]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1809 (Invent. du général Lasalle ds La Vie contemp., juin 1893 d'apr. DG). Empr. à l'alémaniqueKäppi, dimin. de Kappe « bonnet ». Fréq. abs. littér. : 293. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 9, b) 341; xxes. : a) 826, b) 557. Bbg. Behrens D. 1923, p. 51. - Colomb. 1952/53, p. 120; pp. 375-376. |