| * Dans l'article "KREMLIN,, subst. masc." KREMLIN, subst. masc. A. − Enceinte murée offrant un point de résistance; quartier central d'une ville russe. Le premier jour les cosaques s'emparèrent d'assaut de la ville basse [Simbirsk]; mais le kremlin, ou la ville haute, résista (Mérimée, Cosaques d'autrefois,1865, p. 353). B. − En partic. 1. HIST. Résidence des tsars à Moscou. Et Dieu les a tous pris (...), Le puissant, le repu, l'assouvi qui se vautre, Le czar dans son kremlin (Hugo, Contempl., t. 3, 1856, p. 167). 2. Le Kremlin. Cette résidence devenue le siège du gouvernement soviétique à Moscou; p. méton., le gouvernement lui-même. Le travail d'organisation scientifique effectué sur le plan économico-social et l'exaltation du jeune nationalisme de ces populations permet aux dirigeants du Kremlin d'entrevoir la prochaine disparition des habitudes religieuses (Philos., Relig., 1957, p. 46-15). REM. 1. Kremlinologie, subst. fém.Étude de la politique du Kremlin (supra B 2). Un ancien diplomate s'est spécialisé dans la kremlinologie (Le Monde,10 juin 1966ds Gilb. 1971). 2. Kremlinologiste, kremlinologue, subst.Spécialiste de la kremlinologie. Les « kremlinologues » sont aux aguets. Certains de ces spécialistes de l'évolution politique soviétique et plus particulièrement des rapports entre les leaders du Kremlin − d'où leur nom − s'attendent à de grands débats (L'Express,26 juillet 1965ds Gilb. 1971). Prononc. : [kʀ
εmlε
̃], [kʀe-]. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Empr. au russekreml'n', dér. de kreml' « forteresse » attesté dep. la 2emoitié du xves. (cf. Vasmer). |