| KRACH, KRACK, subst. masc. FINANCES A. − Effondrement des cours de la Bourse. Le krach de Wall Street en 1929 (Fin.1976).Elle a eu la chance de perdre son père avant de mal tourner, et son amant, le gros banquier Schefern, avant le krack des cuivres (Lorrain, Âmes automne,1898, p. 45). B. − 1. Situation d'un établissement de crédit qui ne peut plus faire face aux demandes de retrait. Krach de la Banque nationale de crédit en France en 1932, krach de l'Intrabank au Liban (Fin.1976).Mais depuis que nous ne nous sommes vus, il y a eu ce terrible Krach du Comptoir de Crédit (Coppée, Vrais riches,1891, p. 191). 2. Faillite d'une société, situation d'une firme commerciale qui ne peut honorer ses engagements de paiement. Krach Rolls-Royce en 1971 (Fin.1976). Prononc. et Orth. : [kʀak]. Att. ds Ac. 1935. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971 proposent d'écrire crac. Étymol. et Hist. 1. 1881 « effondrement des cours de la bourse » (L'Illustration, 29 oct., no2018, p. 282, col. 1); 2. 1891 Krach du Comptoir de Crédit (Coppée, loc. cit.). Mot all., déverbal de krachen « craquer », signifiant proprement « craquement » et p. ext. « effondrement des cours de la Bourse ». Ce dernier sens, qui s'est développé à partir de l'angl. crash « id. » (1817 ds NED), apparaît isolément en 1857, en all. (cf. Paul-Betz et Kluge20), mais ne s'est répandu qu'à la suite de l'effondrement financier de la Bourse de Vienne, le 9 mai 1873. Bbg. Behrens D. 1923, p. 57. - Colomb. 1952/53, p. 120; pp. 381-382. |