| KOPECK, subst. masc. Unité monétaire divisionnaire de l'ancienne Russie et de l'Union Soviétique actuelle, valant un centième de rouble. Je sortais de la patinoire et je fus abordée par un kouligane [voyou] : « Donne-moi vingt kopecks » (G. Leroux, Roul. tsar,1912, p. 94).Dans le bourg de Kolestovka, ils ont rassemblé 50 roubles pour les besoins de l'église, mais ne donnent pas un kopeck pour la réparation du pont (Gide, Journal,1932, p. 1110).− Loc. fam., vieilli. Ne pas avoir un kopeck. ,,Être sans le sou`` (Lexis 1975). Prononc. et Orth. : [kɔpεk]. Att. ds Ac. dep. 1835, var. co- (1878). Lexis 1975 kopek (var.). Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971 proposent d'écrire copek. Étymol. et Hist. 1607 copek (Margeret, État de l'Empire de Russie... 1606, fo20 vods Mél. Dauzat, p. 27); 1823 kopek (Proverbe russe cité par E. Dupré de Saint-Maure, Anthologie russe, 168 ds Quem. DDL t. 16); 1828 kopeck (Lav.). Empr. au russekopejka de même sens, d'orig. controversée : dér. de kop'ja « lance », la pièce représentant un cavalier armé d'une lance, plutôt qu'empr. au turc köpek « chien » par référence à une pièce d'argent portant l'effigie d'un chien (cf. Vasmer). Fréq. abs. littér. : 13. Bbg. Jänicke (O). Zu den slavischen Elementen im Französischen. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 446. - Quem. DDL t. 18. |