| * Dans l'article "KHÉDIVE,, subst. masc." KHÉDIVE, subst. masc. Titre donné au pacha d'Égypte Ismaïl en 1867, porté ensuite par ses descendants sous la domination turque. Aujourd'hui est venu à Saint-Gratien le khédive, le petit-fils de Méhémet-Ali, c'est un oriental à la barbe rousse, ressemblant vaguement à un Théophile Gautier qui aurait du louche dans le regard (Goncourt, Journal,1882, p. 192).En contrepartie d'un tribut deux fois plus lourd payé à la Porte, il [Ismā'īl] obtient du sultan la reconnaissance du droit de succession à ses seuls ascendants, par ordre de primogéniture, et, en 1867, le titre de khédive pour le souverain de l'Égypte avec le droit de promulguer des ordonnances et de conclure certains accords internationaux (Encyclop. univ.t. 51969, p. 1071).REM. 1. Khédival, khédivial, -ale, -aux, adj.Qui appartient au khédive, qui dépend du khédive. Tout cela discipliné, organisé par les frères : de l'ordre, une fanfare qui me joue deux fois la Marseillaise, (...) et puis l'hymne khédival. Ce qu'ils aiment le moins ces enfants, c'est l'étude de l'arabe, l'arabe littéraire est extrêmement difficile (Barrès, Cahiers, t. 6, 1907, p. 167). 2. Khédiv(i)at,(Khédivat, Khédiviat) subst. masc.Dignité de khédive; période pendant laquelle s'exerçait cette dignité. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [kedi:v]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1869 (Ch. de Mazade ds R. des deux mondes, août, p. 1012 ds Quem. DDL t. 3). Empr. au turcḫedīw « prince, roi, souverain » et celui-ci au persan ḫedīw « id. », prononc. vulg. de ḫudaiw, dér. au moyen du schème dimin. ar. fu ail du persan ḫudā
« Dieu, seigneur » (v. Lok. no876 et 1123; Klein Etymol.). Bbg. Quem. DDL t. 4 (s.v. khédival). |