| KAM(T)CHADALE,(KAMCHADALE, KAMTCHADALE) adj. et subst. A. − (Celui, celle) qui est originaire du Kamtchatka, qui y habite. Voilà le Kamchadale qui, trouvant que tout va mal dans le monde et dans son climat, se le [Dieu] figure un vieillard capricieux et chagrin (Volney, Ruines,1791, p. 161).Il nous invita, pour le jour suivant, à un bal qu'il voulut donner à notre occasion, à toutes les femmes, tant kamtschadales que russes, de Saint-Pierre et Saint-Paul (Voy. La Pérouse,t. 3, 1797, p. 139). B. − Qui est propre aux habitants du Kamtchatka. J'ai l'honneur de vous prévenir que le vocabulaire de la langue kamtschadale que M. de La Pérouse m'a chargé de faire, est aussi complet qu'il m'a été possible (Voy. La Pérouse,t. 3, 1797p. 207). Prononc. et Orth. : [kamtʃadal] (d'apr. Land. 1834). Formes -ch-, avec et sans -e (Volney, loc. cit. et J. Verguin ds Langage, 1968, p. 1 118), -tch- (Lar. 19e-Lar. encyclop.), -tsch- (Voy. La Pérouse, loc. cit.). Étymol. et Hist. 1. a) 1761 Kamschadale « personne originaire du Kamtchatka » (Journal étranger, nov., p. 198); b) 1765 (Encyclop. t. 9, kamtschadali : nation tartare qui habite près du golfe Kamtschaka); 2. a) 1797 adj. langue kamtschadale (Voy. La Pérouse, loc. cit.); b) 1842 subst. masc. « id. » (Un Million de faits, Paris, Dubochet, col. 1198 : le kamtchadale, parlé dans la presqu'île du Kamtchaka [sic]). Dér., à l'aide d'une finale inexpliquée, de kam(t)chatka, [presqu'île de la Sibérie d'Extrême-Orient]. Fréq. abs. littér. : 38. |