| KALMOU(C)K,(KALMOUK, KALMOUCK) adj. et subst. A. − (Celui, celle) qui est de la Kalmoukie, région de la Mongolie; qui est originaire de ce pays, qui y habite. Les Kalmou(c)ks. Il s'y trouve, dans ces croquis [japonais] (...) toutes les déformations d'un visage, (...) tous les galbes de crânes d'imbéciles, et de cet imbécile particulier au Japon, qui a le type d'un Jocrisse kalmouck (Goncourt, Mais. artiste, t. 1, 1881, p. 223).Une tête singulière, d'une laideur attrayante, à pommettes hautes, à bouche sarcastique de jolie Kalmoucke (Colette, Mais. Cl.,1922, p. 116). B. − [En parlant d'une chose] 1. Qui est propre aux habitants de la Kalmoukie. Le type actuel kalmouk est un des mieux caractérisés (Lar. 19e). − Subst. masc. sing. Langue parlée par les Kalmou(c)ks. Le kalmouk, parlé par les Kalmouks soumis aux Russes et aux Chinois (Un Million de faits, Paris, Dubochet, 1842, col. 1198). 2. Qui a certains caractères propres aux Kalmou(c)ks. Ses petits yeux noirs et ronds [du curé], au-dessus de pommettes un peu kalmoukes mais rougeaudes, piquaient le paysage et l'inventoriaient (La Varende, Tourmente,1948, p. 34). − À la kalmouck. À la manière kalmouck. Le front [de Beyle] était beau, le nez retroussé et quelque peu à la Kalmouck (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 9, 1851-62, p. 341). Prononc. et Orth. : [kalmuk]. Kalmou(c)k, fém. -e, plur. -s ou -es, ou inv. Formes -mouch, -mouque (Lar. Lang. fr.), -myk (Haddon, Races hum., 1930, p. 58), cal- (Nouv. Lar. ill.). Étymol. et Hist. 1721 kalmouch, kalmouk subst., nom d'un peuple mongol (Trév.); 1830 ling. kalmouk (Revue des deux mondes; Journal des voyages, janvier, p. 191 ds Quem. DDL t. 20). Mot mongol. |