| JUPONNAGE, subst. masc. Ensemble de jupons. On aperçoit, sous deux jupes superposées que drape la main gauche du modèle, un petit juponnage blanc (Colette, Ces plais.,1932, p. 162).Le bruit des machines à coudre arrête les petites [quelques rats] : des couturières se sont attardées essayant un juponnage à mi-mollet (Morand, Rococo,1933, p. 22).− P. anal. Étoffe ou papier froncé en forme de jupon. La lampe du chevet, nichée au centre d'un juponnage en marceline saumon (Colette, Gigi,1944, p. 173). Prononc. : [ʒypɔna:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1800 terme de mode masc. juponage « action de gonfler, matelasser, une partie du vêtement » (Lettre du citoyen xxx au citoyen S., tailleur, in Le Mois, noXII, ventôse an VIII, 276 ds Quem. DDL t. 13, s.v. jupo(n)né); 2. 1913 « ensemble de jupons bouffants » (Colette, L'Envers du music-hall ds
Œuvres compl., éd. 1949, t. 5, p. 71 : Peloux fronce un « juponnage » de travail, en grosse tarlatane blanc-bleuâtre). Dér. respectivement de juponner* (1) et de jupon* (2); suff. -age*. |