| ![]() ![]() ![]() ![]() JOB2, subst. masc. Fam. Travail rémunéré, emploi. Chercher, trouver un job; changer de job; procurer un job à qqn; un petit job; un bon job; un job intéressant. Son job, c'était « secrétaire de direction » (Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 102).Ce solide personnel des cadres qui lutte en serrant les dents pour garder son job (Aymé, Mouche,1957, p. 259):marie : Mais non, je ne parle pas des artistes! Je parle d'un vrai travail, d'un « job » bien rétribué dans une banque, une maison de publicité ou une compagnie d'assurances.
Anouilh, Sauv.,1938, III, p. 223. Rem. Le mot est fém. au Canada. Je vais me placer à Québec, comme la Lucienne (...). Elle a une job pour moi (Genevoix, Eva Charlebois, 1944, p. 15). − Pourquoi ce que tu t'es engagé, toi, Manuel? (...). T'avais une bonne job. T'étais dans un ouvrage propre. T'avais pas besoin de l'armée pour vivre (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 64). Prononc. et Orth. : [dʒ
ɔb]. Au plur. des jobs. Étymol. et Hist. 1819 (J. T. Parisot, Trad. Lady Morgan, Florence Macarthy, nouvelle irlandaise, I, 360 note ds Quem. DDL t. 13 : Un bon job, dans la langue anglaise, veut dire une affaire lucrative, une bonne aubaine; en Irlande, le mot job s'applique principalement aux travaux entrepris, en apparence, dans un but d'utilité publique, mais en réalité pour faciliter quelque intérêt privé); 1831 (La Bourse de Londres, apud Metropolitain in R. britannique, ibid., t. 1 : On appelle job, une tâche désagréable ou de peu d'importance réelle); 1893 « emploi » (Claudel, Échange, p. 672). Empr. à l'angl. d'orig. inc.job, attesté dep. le xvies. au sens de « tâche, partie spécifique d'un travail à accomplir » puis « affaire (en bonne ou mauvaise part) » et au xixes. « emploi rémunéré, situation » (cf. NED, NED Suppl.2et Americanisms). Fréq. abs. littér. : 54. |