| ![]() ![]() ![]() ![]() JAMBIÈRE, subst. fém. COSTUME A. − Partie de l'armure protégeant la jambe. Synon. jambard.Armures, écus, carcans, gaines, baleines, ganses, épaulières, jambières, cuissards (Cocteau, Portr.-souv.,1935, p. 84). B. − P. anal. Partie d'un vêtement, d'un équipement, généralement en cuir, qui protège la jambe. Jambières des joueurs de hockey, de rugby. Il dandinait sa forte carrure sur de maigres abatis moulés de jambières et portait une veste de chasse de gros drap à martingale, ouverte sur un gilet de poil de chameau (Arnoux, Chiffre,1926, p. 38).Gheza parut dans son uniforme de chauffeur, noir avec des jambières de cuir qui luisaient comme du bronze (Green, Chaque homme,1960, p. 400). − P. ext. Toute pièce d'un vêtement enveloppant la jambe. Il me semble (en Grèce) que je marche au milieu d'une comédie. Le moyen de croire à ce peuple (...) en jupon plissé à gros tuyaux (fustanelle) (...), avec des jambières et des babouches (Nerval, Voy. Orient, t. 1, 1851, p. 106).P. anal. Bande de toile écrue, de flanelle ou de tricot, qui enveloppe les jambes des chevaux. (Ds Lar. Lang. fr.). Prononc. et Orth. : [ʒ
ɑ
̃bjε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. xiiie-xives. [ms.] « partie de l'armure qui couvre la jambe » (Renart, éd. E. Martin, t. 3, p. 215, 867 [var. du ms. B.N. fr. 1579]); 2. 1851 « pièce de vêtement qui enveloppe et protège la jambe » (Nerval, loc. cit.). Dér. de jambe*; suff. -ière (v. -ier). On trouve également le subst. gamberia « partie de l'armure » en lat. médiév. (1203 ds Gay; cf. aussi Du Cange). Fréq. abs. littér. : 37. |