Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
JALOUSIE2, subst. fém.
Treillis de fer ou de bois permettant de voir sans être vu. P. anal. Contrevent formé de minces lattes parallèles et mobiles dont on peut faire varier l'inclinaison. Une double persienne et une jalousie les défendaient de la chaleur dévorante du ciel des tropiques (Sue, Atar-Gull,1831, p. 28).Ces jalousies fermées sont trop sombres; qu'on laisse entrer le jour sans laisser entrer le soleil (Musset, Caprices Mar.,1834, I, 2, p. 137).Par les jalousies baissées il venait assez de lumière pour accuser le désordre du matin dans la pièce (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 119).
Prononc. et Orth. : [ʒaluzi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1549 « treillis de bois ou de fer forgé derrière lequel on peut voir sans être vu » (Est.); 2. 1757 « volet mobile formé de lattes parallèles » (Annonces, affiches et avis divers, 24 août, no34, p. 135 ds Havard). Empr. à l'ital.gelosia, attesté au sens 1 dep. le xves. (av. 1494, G. Barbaro ds Batt.), ext. du sens « état de celui qui éprouve de la jalousie » (dér. de geloso, v. jaloux) : ce mot utilisé en ital. d'abord à propos de l'Orient (v. texte cité ds Batt.) désignait un treillis destiné à dissimuler les femmes aux regards. Fréq. abs. littér. : 2 466. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 4 166, b) 3 135; xxes. : a) 3 237, b) 3 305. Bbg. Tracc. 1907, p. 151.