| ISONOMIE, subst. fém. A. − Vx. Égalité devant la loi. L'incorporation d'un pays dans un autre emporte de plein droit, pour les habitants incorporés, avec l'isonomie, le respect de leurs propriétés (Proudhon, Guerre et Paix,1861, p. 424).Il est certain que dans les cas où le droit de cité entraînait l'absolue isonomie, l'égalité des droits avec les citoyens, ceux-ci étaient un peu fondés à se plaindre qu'à côté du droit commun les Juifs conservassent leur statut personnel (Renan, Hist. peuple Isr., t. 5, 1892, p. 228). B. − MINÉR. ,,État des cristaux qui sont construits suivant la même loi`` (Littré). Prononc. : [izɔnɔmi]. Étymol. et Hist. 1. 1823 « égalité de droits » (Boiste); 2. 1832 minér. « égalité de décroissement du cristal sur les bords » (Raymond). 1 empr. au gr. ι
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α « égalité de droits des citoyens dans un gouvernement démocratique »; 2 dér. avec suff. -ie* du terme de minér. isonome (Haüy, Traité de minér., Paris, Louis, 1801, t. 1, p. 194 : isonome, c'est-à-dire egalité de lois, lorsque les exposans qui indiquent les décroissemens sur les bords étant égaux, ceux qui expriment les décroissemens sur les angles le sont aussi). |