| ![]() ![]() ![]() ![]() INHIBÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. I. − Part. passé de inhiber*. II. − Adj. Qui est victime d'inhibitions psychiques. De retour à Paris, ma sœur, moins inhibée que moi, osa interroger maman (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 87): Il [le schizoïde] est sujet aux anomalies, aux attitudes infantiles, notamment la fixation à la mère. Timide et inhibé à l'ordinaire, ses saillies sont d'autant plus brutales.
Mounier, Traité caract.,1946, p. 154. III. − Subst. Individu complexé, impuissant à agir, victime de diverses inhibitions. Une éducation ou (...) un enseignement exagérément autoritaire qui préparent dès l'enfance des inhibés, conformistes, routiniers et conventionnels, dont on a arraché toutes les puissances d'initiative (Mounier, Traité caract.,1946, p. 626).La haine envers le père fait le révolutionnaire et l'inhibé (Choisy, Psychanal.,1950, p. 72). Prononc. : [inibe]. Fréq. abs. littér. : 26. |