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INFRA, adv.
A. − Ci-dessous, ci-après. Anton. supra.Cet avis (...) ne vaut que pour une littérature qui (...) entend relever essentiellement (...) de l'intelligence; ce qui n'est pas le cas pour celle qui nous occupe ici. (Voir infra, p. 103, sa volonté d'hermétisme) (Benda, Fr. byz.,1945, p. 76).
B. − En-deçà. Anton. ultra.Je me mettais à les connaître [ses personnages] depuis A jusqu'à Z (...). Je les connaissais même infra et ultra, comme si j'étais non seulement leur contemporain, mais aussi celui de toute la parenté dont ils étaient issus et le contemporain des enfants qui sortiraient d'eux (Giono, Chron., Noé, 1947, p. 39).
− Emploi subst. L'homme moderne découvre, au xviiesiècle, des totalités complexes, ouvertes (...) sur l'horizon infini : des éléments positivement innombrables, (...) des quantités infinitésimales; de part et d'autre l'ultra et l'infra, enserrant la zone de l'existence moyenne (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 38).
Prononc. et Orth. : [ε ̃fʀa]. Emploi subst. au plur. des infras. Étymol. et Hist. 1862 (Carrière, Encyclop. hortic., p. 290 : [Infra. Locution latine qui signifie dessous, au dessous, et qui, parfois, précède un mot francais avec lequel elle se lie]). Mot lat. signifiant « au-dessous, en bas, à la partie inférieure ».