| ![]() ![]() ![]() ![]() INDISPOSÉ, ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de indisposer*. II. − Adjectif A. − Qui est affecté d'une indisposition corporelle. Le petit Lazare, paraissant indisposé depuis le désarroi funèbre de l'emménagement, sa mère dormait seule, près de lui, dans une chambre du rez-de-chaussée qu'on avait trouvée un peu moins sinistre que les autres (Bloy, Femme pauvre,1897, p. 222): Quand M. Josserand reparut aux lumières, il était si pâle, qu'on lui demanda s'il se trouvait indisposé. Il ne se sentait pas très bien en effet, et il se retira...
Zola, Pot-Bouille,1882, p. 135. − En partic. p. euphémisme. [En parlant d'une femme] Être indisposée. Avoir ses règles. Elle était à ce moment indisposée, et son imagination était toujours plus sensible dans ces moments-là (Montherl., Lépreuses,1939, p. 1377).Et lui attendait maintenant comme une délivrance les moments, trop courts à son gré, où elle était indisposée (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 191). B. − Qui est contrarié. Bientôt, indisposé par ce marchandage prolongé, j'interromps les pourparlers (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 150). Prononc. et Orth. : [ε
̃dispoze]. Att. ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 201. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 308, b) 571; xxes. : a) 240, b) 140. |