| IMPÉTRANT, -ANTE, subst. DR. Celui (celle) qui a obtenu de l'autorité compétente ce qu'il (elle) avait sollicité (charge, titre, privilège). Il adressa au pape une supplique pro apostasia (...) le pape lui octroya gratis (...) la composition des bulles d'absolution. Il n'en coûta à l'impétrant que l'expédition (A. France, Rabelais,1909, p. 108).Une fois l'impétrante relevée et embrassée par la princesse, celle-ci se rasseyait, se remettait à sa patience (Proust, Guermantes 2,1921, p. 455).− En partic. Celui (celle) qui a obtenu un diplôme universitaire. Un certificat constatant que l'impétrant est digne, par sa moralité, de se livrer à l'enseignement (Recueil textes hist.,1833, p. 205).Les certificats d'aptitude relatifs au second examen, signés par le doyen, sont transmis au recteur de l'académie, qui, par délégation du ministre de l'Éducation Nationale, les ratifie et les délivre aux impétrants (Encyclop. éduc.,1960, p. 213). − P. plaisant. Ledit autobus était complet, plus que complet même, oserai-je dire, car le receveur avait pris en surcharge plusieurs impétrants (Queneau, Exerc. style,1947, p. 43). Prononc. et Orth. : [ε
̃petʀ
ɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Voir impétrer. |