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HYPOTENSION, subst. fém.
MÉD. Tension inférieure à la normale. Hypotension artérielle, oculaire, intracrânienne. J'ai tendance à sous-estimer mes mérites. C'est, paraît-il, manie si rare qu'elle paraît suspecte. On y voit feinte, hypocrisie, affectation. Dû peut-être simplement à de l'hypotension artérielle (Gide, Journal,1933, p. 1175).Long examen de Bardot, puis consultation de Sègre. Fléchissement accusé du cœur droit, avec cyanose et hypotension (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 992).
Rem. Le terme employé seul désigne généralement l'hypotension artérielle.
Prononc. : [ipotɑ ̃sjɔ ̃], [-ɔ-]. Étymol. et Hist. 1895 (E. Boix in G.-M. Debove et Ch. Achard, Man. de méd., VI, 348 ds Quem. DDL t. 8). Composé de l'élém. hypo-* et de tension*.
DÉR. 1.
Hypotenseur, adj. et subst. masc.,méd. (Remède, médicament) propre à diminuer la tension artérielle. La plupart des extraits semblent hypotenseurs (Roussy dsNouv. Traité Méd., fasc. 5, 2, 1924, p. 387).[ipotɑ ̃sœ:ʀ], [-ɔ-]. 1reattest. 1922 (Lar. univ.); de hypotension, suff. -eur2*.
2.
Hypotensif, -ive, adj.,méd. a) Qui fait baisser la tension artérielle. Le professeur Roger isola des substances hypotensives de la surrénale (Josué, Godlewski, dsNouv. Traité Méd., fasc. 8, 1925, p. 315).b) Qui ressortit à l'hypotension. La mort subite a été également observée dans des formes hypotensives (Widal, Lemierre, Abrami, dsNouv. Traité Méd., fasc. 3, 1927, p. 174).[ipotɑ ̃sif], [-ɔ-], fém. [-i:v]. 1reattest. 1907 (Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. 145, p. 941); de hypotension, suff. -if*.
BBG. Quem. DDL t. 8.