| * Dans l'article "HYPOGÉE,, subst. masc." HYPOGÉE, subst. masc. A. − ARCHÉOL. Construction souterraine destinée à des sépultures. L'ensemble des montagnes libyques, où sont creusés les hypogées. Là s'étendait la nécropole de Thèbes; ces tombeaux taillés dans le roc étaient réservés aux castes sacerdotale et militaire (Du Camp, Nil,1854, p. 247). B. − Littér. (Partie d'une) construction souterraine. Mais ces maisonnettes un peu prétentieuses forment un petit panorama assez gai. Elles ont ordinairement trois étages, dont un sous terre. L'hypogée est, comme les caves de nos pays, frais en été, chaud en hiver (About, Grèce,1854, p. 232). REM. Hypogéen, -enne, adj.,rare et littér. Qui appartient à un hypogée, à une construction souterraine. La porte hypogéenne de ces cubes de pierre où les hommes sont accroupis comme des sphinx (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 493). Prononc. et Orth. : [ipɔ
ʒe]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1564 (Rabelais, Cinquiesme livre, éd. J. Boulenger, chap. 36). Empr. au lat.hypog(a)eum, gr. υ
̔
π
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ν « souterrain », également attesté au fém. en b. lat. hypog(a)ēa. Fréq. abs. littér. : 64. Bbg. Archit. 1972, pp. 148-149 − Delb. Matér. 1880, p. 170. |