| HYPERONYME, subst. masc. LING. Terme dont le sens inclut celui d'un ou de plusieurs autres. Anton. hyponyme.Nous dirons que rouge est superordonné par rapport à ses hyponymes [écarlate, cramoisi, vermillon] (on pourrait ici également employer un autre néologisme, hyperonyme) (J. Lyons, Ling. gén., Paris, Larousse, 1970, p. 347).La chaise est un siège (hyperonyme de chaise) dont le propre est d'être avec dossier mais sans bras (différences spécifiques) (R. Martin, La Déf. verbale, Université de Metz, Centre d'Analyse Syntaxique, 1978, p. 12).REM. 1. Hyperonymie, subst. fém.Relation d'inclusion établie entre un terme général et un ou plusieurs termes spécifiques. Le problème fondamental (...) est celui des critères objectifs de dégagement des traits pertinents logiques et des traits pertinents situationnels du signifié (...). Toutes les techniques employées pour dégager ces traits (sauf la dérivation préfixale ou suffixale, et l'analyse distributionnelle) laissent encore place à des décisions subjectives : critères d'incompatibilité (...) ou d'antynomie (...) ou de synonymie (...) ou d'hyponymie (tulipe ~ fleur), d'hyperonymie (fleur ~ tulipe) (G. Mounin, Clefs pour la Sémantique, Paris, Seghers, 1972, p. 26). 2. Hyperonymique, adj.Caractéristique d'un hyperonyme. Synon. superordonné.La plupart des définitions sont de nature hyperonymique (R. Martin, La Déf. verbale, Université de Metz, Centre d'Analyse Syntaxique, 1978, p. 12R. Martin, loc. cit.). Prononc. : [ipeʀ
ɔnim]. Étymol. et Hist. 1970 (J. Lyons, loc. cit.). Formé des élém. hyper-* et -onyme*; cf. relation hyperonymique (A.-J. Greimas, Sémantique structurale, Larousse, 1966, p. 35). |