| HYOÏDE, adj. ANAT. Os hyoïde. Petit os médian en forme de fer à cheval situé transversalement entre la base de la langue et le larynx. Comme tous les individus du Genre Homme (Mammifères), il [le Rentier] (...) paraît avoir un système d'organes complets : une colonne vertébrale, l'os hyoïde, le bec coracoïde et l'arcade zygomatique (Balzac,
Œuvres div., t. 3, 1840, p. 209).− Emploi subst. masc. Enfin un os unique, l'hyoïde, rattaché aux temporaux par un appareil ligamenteux, figure le squelette antérieur du cou (Gérard, Anat. hum.,1912, p. 2). Prononc. et Orth. : [jɔid]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1541 adj. (Loys Vassée ds La Presse médicale, 57, 579 ds Quem. DDL t. 2); [1660 subst. ? (Oudin Fr.-Esp. : Hyoide, cierto huesso)]; 1805 subst. (Cuvier, Anat. comp., t. 3, p. 249). Empr. au gr.
υ
̔
ο
ε
ι
δ
η
́
ς « qui a la forme de la lettre Υ », spéc. υ
̔
ο
ε
ι
δ
ε
̀
ς
ο
̓
σ
τ
ο
υ
̃
ν « os hyoïde » chez Galien, composé de Υ et de -ε
ι
δ
η
́
ς (élém. -oïde, v. -ide2). Fréq. abs. littér. : 194. DÉR. Hyoïdien, -ienne, adj.Relatif à l'os hyoïde. L'os hyoïde, auquel il [le larynx] n'est relié que par un prolongement postérieur de la copule hyoïdienne (E. Perrier, Zool., t. 4, 1923-32, p. 3209).− [jɔidjε
̃], fém. [-εn]. − 1reattest. 1654 (Th. Gelée, L'Anatomie française ds Fr. mod. t. 14, p. 286); de hyoïde, suff. -ien*. BBG. − Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1917-18, t. 30, p. 49 (s.v. hyoïdien). |