| HYDROGÈNE, subst. masc. Corps simple, gazeux, très léger, incolore et inodore, dont l'atome, le plus simple de tous, est constitué par un seul proton et un seul électron (symbole H). Je crois que l'eau sera un jour employée comme combustible, que l'hydrogène et l'oxygène, qui la constituent, utilisés isolément ou simultanément, fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisables et d'une intensité que la houille ne saurait avoir (Verne, Île myst.,1874, p. 318).Les deux seuls gaz que l'on emploie (...) pour gonfler les ballons sont : l'hydrogène, le gaz d'éclairage (Marchis, Nav. aér.,1904, p. 211) :L'hydrogène est partout dans l'Univers; on le trouve dans le Soleil, dans la plupart des atmosphères planétaires, dans tous les types d'étoiles, avec une abondance particulière dans les plus chaudes.
Muller1966. ♦ En appos. Gaz hydrogène. L'extrême légèreté du gaz hydrogène l'a fait utiliser dans l'aérostation (Ac.1935).Le hasard m'y fit faire connaissance avec le médecin du gouverneur; je lui appris le secret du gaz hydrogène (Dumas père, Noce et enterrement,1826, I, 5, p. 81). − En partic. Hydrogène carboné. Hydrogène combiné avec du carbone. Des sources de gaz hydrogène carboné accompagnent ordinairement celles de pétrole liquide (Haton de La Goupillière, Exploitation mines,1905, p. 247).Hydrogène sulfuré. Hydrogène combiné avec du soufre. La décomposition de l'hydrogène sulfuré donne lieu aussi à des dépôts de soufre natif (Lapparent, Abr. géol.,1886, p. 82).Peroxyde d'hydrogène. Synon. de eau oxygénée (cf. Duval 1959). REM. Hydrogénoïde, adj.Qui rappelle l'hydrogène ou en possède certaines propriétés. Atome hydrogénoïde (J. phys. et Radium, 1936, p. 19D). Prononc. et Orth. : [idʀ
ɔ
ʒ
εn]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1787 (Méthode de nomenclature chimique, proposée par Guyton de Morveau, Lavoisier, Berthollet et de Fourcroy, p. 33). Composé de hydro-* et de -gène*. Fréq. abs. littér. : 151. Bbg. Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1917-18, t. 30, pp. 46-47. |