| HYDRARGYRE, subst. masc. CHIM., PHARM. Synon. vx de mercure.Le médecin emploie quelquefois le terme hydrargyre de préférence à celui de mercure (Dorvault, Officine,1844, p. 124).Prononc. : [idʀaʀ
ʒi:ʀ]. Étymol. et Hist. 1548 hidragir (E. Fayard, Galen sur la faculté dez simples medicamans, 8, 218 ds R. Ling. rom. t. 43, 1979, p. 207); 1611 hydrargire (Cotgr.). Empr. au lat.hydrargyrus « vif-argent » (gr. υ
̔
δ
ρ
α
́
ρ
γ
υ
ρ
ο
ς). DÉR. 1. Hydrargyrique, adj.a) Vx. Mercuriel. b) Qui se rapporte à l'hydrargyrisme (infra). Des accidents d'intoxication hydrargyrique plus ou moins graves ne tardent pas à éclater (Nicolas dsNouv. Traité Méd., fasc. 4, 1925, p. 748).− [idʀaʀ
ʒiʀik]. − 1resattest. a) 1838 préparations hydrargyriques « préparations mercurielles » (Journ. de méd. et de chir. pratiques, IX, 349 ds Quem. DDL t. 8), b) 1866 accidents hydrargyriques (Littré); de hydrargyre, suff. -ique*. 2. Hydrargyrisme, subst. masc.,méd. Intoxication provoquée par le mercure. Le mercure métallique ayant la propriété de se volatiliser, même à la température ordinaire, ainsi que le démontre cet accident du vaisseau le Triumph, où la rupture d'outres mercurielles amena 200 cas d'hydrargyrisme dont 3 mortels (Macaigne, Précis hyg.,1911, p. 317).− [idʀaʀ
ʒiʀism] − 1resattest. [1856, La Châtre d'apr. Rob. et Dauzat 1964], 1902 (Nouv. Lar. ill.); de hydrargyre, suff. -isme*. BBG. − Quem. DDL t. 8 (s.v. hydrargyrique). - Storost (J.). Mercure - Quecksilber. Beitr. rom. Philol. 1973, t. 12, pp. 367-368. |